L’interview de Fanny Joly

Vous la connaissez bien, elle s’appelle Fanny Joly et elle est l’une des auteures les plus appréciées de notre bibliothèque !

Les séries des Gudule, des Bordemer, des drôles de cadeaux, contrôles ou colo sont plus réussies les unes que les autres. Sans oublier I love New York, Jeannot-Loup, La grande méchante nounou et bien d’autres.

Leur point commun ? L’humour ! Fanny Joly adore vous faire rire et elle y réussit à merveille.


Voici un aperçu des textes cités et disponibles sur notre application :

 
 

Vouliez-vous devenir écrivaine quand vous étiez petite ?

F.J. : Non, je voulais être marchande de glaces ou sinon maîtresse d’école !

Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire des livres ?

F.J. : C’est clairement la passion de la lecture. Benjamine de 8 enfants dont 6 frères, je passais mon temps à regarder et écouter les autres dans la vraie vie… puis tout naturellement dans les livres. 

J’ai appris à lire toute seule, avant le CP. Mes frères jouaient à des jeux qui ne m’intéressaient pas. En plus ils me taquinaient à gogo et me surnommaient « Cucu la Praline » car mon arme face à eux était… cafter et pleurer, of course.

Pourquoi êtes-vous devenue écrivaine pour la jeunesse ?

F.J. : J’ai commencé à écrire pour le théâtre et ma sœur aînée Sylvie Joly; avocate qui voulait devenir comédienne. Grâce à elle j’ai découvert que j’avais un talent pour faire rire par les mots que je traçais sur des feuilles. 

Quand j’ai eu des enfants j’ai eu envie d’écrire pour eux. En fait j’écrivais pour les autres, mais ça je ne le savais pas encore. 

Ecrivez-vous aussi pour les grands et si oui quelle est la différence ? Si non pourquoi ?

F.J. : J’écris pour les deux, mais davantage pour la jeunesse. Je ne ressens pas de différence. 

Ma sincérité et mon envie de faire rire sont identiques. Je m’adapte juste à l’âge visé. Je suis une éponge. Quand j’écris pour des lecteurs de 5 ans, j’ai 5 ans. Et ainsi de suite.

Vous souvenez-vous de vos lectures préférées lorsque vous étiez enfant ?

F.J. : Oui bien sûr. En tête de mes auteurs chouchous : la comtesse de Ségur, Astrid Lindgren et Enid Blyton. 

Roald Dahl n’était pas encore traduit, sinon il serait monté tout en haut de mon podium ! 

Lequel de vos livres a eu le plus de succès ?

F.J. : Plusieurs. J’en ai publié plus de 500 ! Parmi mes lives ayant eu le plus de succès figurent : Gudule a un bébé (12 albums), La fée baguette (26 albums), Fous de foot, Les enquêtes de Mirette (10 titres), Cucu la praline (12 titres), Marion (9 romans et 200 nouvelles)…

Vos livres font souvent rire. Ecrivez-vous aussi des histoires tristes ?

F.J. : La vie est souvent triste et rude, je trouve. Des histoires tristes ? Pas pour moi ! Si je ne peux pas rire, je n’ai pas envie d'éc-RIRE.

Où trouvez-vous généralement vos idées d’histoire ?

F.J. : En les cherchant, seule, pendant des heures, tous appareils coupés et oreilles doublement bouchées par boules Quiès + casque anti-bruit. Je noircis des pages. Je garde très peu de tout ce que je note. Je suis très mauvais public de moi-même. 

Vous arrive-t-il de commencer un livre et d’abandonner en cours de route ?

F.J. : Très rarement. D’une façon générale, je n’aime pas abandonner dans la vie. Écrire est un long chemin. Je suis habituée.

Connaissez-vous la fin de l’histoire lorsque vous la commencez? 

F.J. : Et comment ! J’écris toujours d’abord une bible des personnages et un synopsis où tout ce qui va se passer est découpé et détaillé en style télégraphique. C’est l’étape la plus longue et la plus importante pour moi.

Si cette base n’est pas assez travaillée, rédiger sera une torture et dans le cas contraire, un plaisir.


Un grand merci à Fanny pour cet interview et pour ses textes que vous pourrez retrouver dans notre bibliothèque numérique. À bientôt pour découvrir un autre auteur ou auteure !

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter nos autres posts sur notre application et nos articles d’actualité pour connaître l’actualité avec les nouveautés et nos suggestions de lecture !

Précédent
Précédent

Lettre de Béatrice Rouer

Suivant
Suivant

L’interview de Catherine de Lasa